Author: rolandstumpf22
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Séjour en Toscane – juin 2024
L’année 2024 est l’année du renouveau pour notre petit groupe de cyclistes : une sortie ambitieuse dans une superbe région d’Italie a été décidée début février 2024 pour se concrétiser en juin de la même année. Le projet consiste cette fois-ci à se rendre en Toscane en voitures, puis de réaliser 6 sorties en vélo dans la région, à partir de 2 petites villes : Colle di Val d’Elsa et Castagneto Carducci. Les séjours dans les hôtels et les tracés des circuits ont été proposés par Alain Lamy, patron de la société Fun2Sport (https://www.fun2sport.fr/), spécialisée dans l’organisation de séjours pour les cyclistes de tout niveau.

Dimanche 09 juin 2024
Le charme de la Toscane a motivé les épouses, les compagnes et les amis des cyclistes à les accompagner dans leurs pérégrinations. Et c’est ainsi que le dimanche 09 juin, 19 personnes (9 cyclistes, 10 non roulants) débarquent, au fur et à mesure de leur tempo, à l’hôtel Palazzo Renieri, un ancien palais en plein centre de la vieille ville de Colle di Val d’Elsa (https://www.palazzorenieri.it/. Du fait de l’étroitesse des ruelles, le déchargement des bagages est vraiment ardu. Il en est de même pour trouver une place de parking pour les voitures ! Mais bon, c’est le prix à payer pour vivre une expérience dans les entrailles d’une cité historique perchée sur une colline. (https://www.to-toscane.fr/guide-de-voyage/villes-et-villages/colle-di-val-delsa)
En fin d’après-midi, tout le monde est installé et se retrouve sur la petite place centrale, juxaposé à l’hôtel, pour déguster une bonne bière (complété d’un peu de Picon que René H. a eu la bonne idée d’emmener dans ses valises), un spritz ou tout autre apéritif bienvenu. Nous logeons au Palazzo Renieri pour 3 nuitées en demi-pension, mais l’hôtel n’offrant que le gîte et le petit-déjeuner, la demi-pension est proposée dans trois restaurants différents, situés à moins 500 mètres et appartenant aux mêmes propriétaires que ceux de l’hôtel. Ce soir, on prend la direction du ‘Ristorante Milleluci ‘Dietro le Quinte”. Nous prenons place sur une terrasse couverte, dans un environnement médiéval enchanteur. L’appétit est proportionnel à la longue journée passée sur la route : les lasagnes en entrée, le boeuf bourguignon en plat principal et le dessert à base de boulettes de banane sont appréciés à leur juste valeur.
Tout le monde rejoint ses pénates, mais certains ont plus de mal que d’autres pour s’endormir, surtout ceux qui ont une chambre donnant sur la terrasse de la place centrale, là où se retrouvent les assoiffés de la nuit….
Lundi 10 juin 2024
Le groupe se scinde en deux : les cyclistes, sous la férule de Alain Lamy, ont prévu une sortie de 85km et 1 500m de dénivelés passant entre autres par Radicondoli, Casole et San Gimignano; les non-roulants, accompagnés par l’hôtesse de l’accueil de l’hôtel, ont planifié de visiter Sienne avec un trajet A-R en bus.
La météo annonce des averses intermittentes …mais garanties. Pour cette première sortie, nous avons mis le maillot sponsorisé par la société Kovacic (https://www.kovacic.fr/), obtenu grâce à l’intermédiation de J-Claude J. Le maillot, dessiné par Alain Lamy et livré en dernière minute, a une forte identité alsacienne avec les bretzels, le sigle ‘Alsace’ et bien sûr le logo de la société Kovacic (voir les photos). Avant le départ, les non-roulants prennent les photos de groupe d’usage, en prenant le risque de rater leur bus, qu’ils doivent rejoindre à pied au bas de la colline, là où commence la ville moderne de Colle di Val d’Elsa.
Quand le groupe de vélos (5 VAE (René H., Roland S., J-Claude J., Jacky S., Christian W.) et 4 muscu (René A., Patrick D., Michel S., René K) ) s’élance derrière Alain Lamy, on ressent un petit pincement, lié au plaisir que démarrent enfin ces 6 sorties, préparées de longue date (certains ayant pu s’entrainer plus que d’autres…). L’équipe a fière allure avec tous ces maillots identiques.
La journée s’annonce ardue avec les 1500 m de dénivelé que seulement quelques uns ont déjà realisé ce printemps ! Christian W. est relativement optimiste, ayant volontairement laissé la 2ème batterie dans sa chambre !! Comme prévu, le paysage est superbe. La route est ondulante et traverse des petits villages, toujours perchés sur des collines… Les routes sont magnifiées par les bordures de cyprès et les bosquets fleuris.
Vers 11h, après quelques alertes sans conséquences, on voit venir une ondée pluvieuse. Le groupe veut s’arrêter dans une ferme à proximité de la route mais Alain Lamy est persuadé qu’on va éviter l’orage, parce que la route change de direction à cet endroit. Malheureusement, les nuages sont plus rapides que nos vélos et on se fait ‘rincer grave’. Abrités sous les arbres, qui ne protègent de pas grand chose, tout le monde est trempé jusqu’aux os !!! La pluie dure 10 minutes, puis on reprend la route détrempée, transis et un peu en rogne. Heureusement, le soleil fait son apparition très rapidement et ramène le sourire, même chez ceux qui voulaient déjà rentrer au bercail.
Vers 13h, on arrive à San Gimignano, une ancienne ville fortifiée, qui a gardé tout son aspect médiéval. La ville a un afflux touristique impressionnant. Alain nous trouve de la place sur une terrasse d’un restaurant ‘partenaire’ où nous apprécions surtout la bière pression et bien sûr quelques pâtes réparatrices.
On reprend la route après avoir admiré cette ville unique en son genre. Il reste 15 km pour arriver à notre hôtel. Tout le monde pense déjà à la bonne douche qui nous attend, surtout les ‘Muscu’ qui en ont bavé pour une première sortie. C’est alors que Christian W. nous annonce que sa batterie est presque vide… La route est descendante et pas trop compliquée jusqu’aux derniers kilomètres avant Colle di Val d’Elsa, où il faut remonter sur la colline… Et bien sûr, la montée à peine entamée, Christian W. tombe en panne de batterie et ses muscles tout seuls ne lui permettent plus de poursuivre la route. René A. reste avec lui au bord de la route. Le restant du groupe rejoint le garage à vélos de l’hôtel et Roland, en bon samaritain, se charge de rechercher les 2 abandonnés avec le Q5 de Christian !
Le groupe des non roulants est lui sous la férule de Dominique V.. Il a passé une très belle journée à Sienne (https://www.to-toscane.fr/guide-de-voyage/villes-et-villages/sienne/), où la visite a été agrémentée par les explications de la guide de l’hôtel. Bien sûr, le groupe a connu la pluie à un moment donné de la visite, mais la plupart était équipée de parapluies !
Après l’apéro sur la place centrale, le groupe prend la direction du restaurant ‘Portanova Hosteria Enoteca’ qui se trouve installé dans et sur une tour de la muraille encerclant la vieille ville. Vraiment bluffant, avec une cave à vins originale, des salles privatives du meilleur goût et une terrasse superbe. La cuisine se veut moderne. Nous dégustons un rizotto au épinard en entrée, un roulé de porc en plat principal et un mille feuille revisité en dessert. Vraiment une belle soirée. Et bien arrosé par le quota (et un peu plus) de vin faisant parti de la demi-pension.
Mardi 11 juin 2024
Les cyclistes ont prévu de faire une balade dans les vignobles du Chianti, qui s’étalent au nord-est de Colle di Val d’Elsa (82 km – 1 400m de dénivelé). Les non-roulants ont un programme variable selon les personnes mais la cible commune est la visite de San Gimignano à partir du début de l’après-midi. Par ailleurs, il est prévu de visiter ensemble, en fin d’après-midi, la cave vinicole appartenant à la famille de Léo Ferré.
Aujourd’hui, les cyclistes ont revêtu leur 2ème maillot sponsorisé par la société ‘Innov Habitat 67’ installée à Geudertheim (https://linktr.ee/innov_habitat), une société créée par un ami commun Joël Z. L’étape traverse les vignobles du Chianti avec des routes qui sont rarement plates…. L’altitude maximale ne dépasse guère les 600m, mais le valonnement de la route est constamment maintenu par les montées vers les villages du Chianti (Monteriggioni, Lomano, San Leonino, Fonterutoli, Castellina in Chianti, Radda in Chianti, etc…) et les pentes sont souvent abruptes, à tel point que les VAE donnent de temps en temps un coup de main aux Muscu. C’est clair que disposer d’un VAE change la donne par rapport à un vélo classique. D’autant plus que sur les VAE, il est possible d’être plus ou moins assisté. Cela redistribue les cartes, mais on sait quand même distinguer ceux qui ont le meilleur coup de pédale en montée, n’est ce pas Michel S. ? ou Jacky S ? Et quand la route est plus ou moins plate, les VAE sont un handicap puisque l’assistance s’arrête à plus de 25 km/h, ce qui n’empêche pas René H. d’être le plus à l’aise dans ces portions de route.
L’inconvénient des VAE, c’est qu’ils sont équipés de batteries ! Et c’est en voulant changer la batterie de son beau Pinarello électrique que René H. rencontre un problème technique, qui l’excède à un tel point qu’il jette le vélo dans le fossé ! Quelque minutes plus tard, avec l’aide des ‘spécialistes’, la batterie de remplacement est fixée et connectée correctement. Sauf que la projection dans le fossé n’a pas plu au dérailleur. A partir de cet endroit, René H. se retrouve à pédaler sur un seul plateau du pignon arrière. Heureusement, sa force au-dessus de la moyenne va lui permettre de continuer à rouler, en serrant les dents et surtout en transpirant un peu plus…
A midi, Alain nous a réservé une table dans un petit restaurant perdu dans les hauteurs du vignoble où tout le monde commande la même chose : des ‘spaghettis bolognaises’ préparés selon la recette du coin. Bel endroit pour se resourcer et retrouver les esprits qui s’étaient un peu échauffés au préalable. C’est vrai qu’aujourd’hui, la météo est bien meilleure que la veille, ce qui explique peut-être cela.
La fin de l’étape se présente comme une simple formalité (à part pour René H. bien sûr), lorsqu’au passage d’une petite commune, on tombe sur des travaux de renouvellement du macadam de la chausée, avec impossibilité d’emprunter une déviation. Alain interroge des habitants qui lui font comprendre que la seule solution est de passer par les champs à pied… ce que nous faisons à contrecoeur, mais il vaut mieux cela que de remonter la longue descente que nous venions de faire ! A l’arrivée à Colle, on prend une voie express dangereuse, heureusement sans conséquence néfaste. On passe devant un superbe magasin de vélos, où le vélo de René H. est réparé en un tour de main..grâce à l’intervention d’Alain. Puis montée de la colline avec arrivée dans les délais impartis.
Le groupe des ‘non roulants’ s’est divisé en trois : Gilles B, Josiane V., Françoise S., Chantal A. et Agnes D. ont décidé de marcher de Colle di Val d’Elsa jusqu’au marché de Poggibonsi (ancienne voie ferrée de 7 km) alors que Dominique V., Cathie S., Eliane B. et Mireille B se rendent au même marché en bus. Par la suite, toutes ces personnes se sont données rendez-vous à San Gemignano pour le déjeuner et la découverte de la ville dans l’après-midi. Claudine J. a pris le parti de visiter Florence toute seule.
Vers 17h, tout ce beau monde se retrouve comme prévu à l’hôtel pour aller visiter, en voitures, la cave de Léo Ferré, située à côté de Castellina de Chianti, à 25 km de Colle. En fait, Leo Ferré avait racheté le domaine ‘Azienda Agricola S. Donatino’ dans les années 1970 et aujourd’hui, cet endroit est géré par son fils. Ce dernier nous fait une présentation de tous les vins et huile qu’il produit avec sa famille et ensuite nous passons à la dégustation, puis aux achats de ce qui plait à chacun des visiteurs. Agréable moment qui permet de se débrancher du ‘guidon’.
Nous retournons à l’hôtel vers 20h et pour le dernier repas du séjour à Colle, nous nous rendons dans un 3ème restaurant qui, en fait, est une pizzeria. Après une entrée sous forme d’assiettes de jambon, saucisson, etc.. partagées par tous, pour le plat principal, nous avons droit à des pizzas servies à volonté.
Mercredi 12 juin 2024
Aujourd’hui, il s’agit d’une journée de transition : il faut d’abord se rendre à Castagneto Carducci en voitures et en fin d’après-midi, une petite sortie vélo est proposée à ceux qui le souhaitent.
Après le PDJ, chaque sous-groupe s’organise pour charger les bagages et les vélos dans leurs voitures respectives (pas une mince affaire….), puis quitter la ville direction l’hôtel Zi Martino, équipée d’une piscine extérieure, ce qui a l’air d’enchanter plein de monde ….
Certains se rendent directement au nouvel hôtel distant d’environ 80km, d’autres prennent le temps de faire du tourisme, en visitant notamment la très jolie ville de Volterra, une cité médiévale étrusque, qui avait connu son apogée entre le VII et le X siècle, avec ses mines de sel et d’albastre. En parcourant les ruelles de cette vieille ville, on découvre plein d’ateliers et de boutiques spécialisés dans la fabrication et la vente de décorations réalisées à partir de cette dernière pierre.
L’hôtel Zi Martino rencontre immédiatement l’adhésion de tous : grand parking, facilité d’accès et de circulation, restaurant de bonne qualité, grande terrasse pour l’apéritif, belle piscine, garage à vélo sécurisé, situation isolée et au calme….. En fin d’après midi, seuls 5 cyclistes (René H., Roland S, Jacky S., René K. et Michel S.) répondent à la proposition d’Alain pour se défouler un peu les jambes sur les vélos. Le petit groupe réalise une sortie de 40 km, qui emprunte la route des vins de la région. On arrive jusqu’à Bibbona sur une route de qualité correcte (pour une fois), avec de petites bosses qui se répètent à un rythme soutenu. On fait demi-tour quand notre vue découvre au loin le village de Casale Marittimo, perché sur le haut d’une colline et qui fait partie d’une future étape. Au retour, passage par le village de Bolgheri, petit village connu pour la route de cyprès qui y mène et pour les petits ateliers d’artistes qui le rendent très charmant.
Quand les vélos rentrent à l’hôtel, certains sont déjà à l’amer et au spritz… Le repas servi est gargantuesque : pâté de sanglier, spaghettis, dinde accompagnée de légumes et dessert : à ce rythme, il faudra rallonger les étapes pour ne pas prendre de poids.
Jeudi 13 juin 2024
La sortie vélo du jour est baptisée ‘Populonia’, le point d’orgue touristique du circuit (https://www.visittuscany.com/fr/villes-villages/populonia/). Alain annonce une distance de 90 km et 1 000m de dénivelé. L’autre partie du groupe a prévu de se répartir dans 2 voitures, celle de René H. conduite par Dominique V. et celle de Patrick D conduite par Gilles B. L’objectif est d’aller visiter quelques villages emblématiques de la région.
La météo n’est pas au beau fixe. Alain craint qu’il y aura des averses. La majorité emmène des KW, mais pas tous et c’est bien dommage… Le circuit démarre par la montée vers Castagneto Carducci, avec une petite pause pour apprécier la vue sur la côte étrusque. La route continue sur les hauteurs vers Sassetta, où une première ondée vient nous rafraichir les esprits ! On s’abrite tant bien que mal, mais …le mal est fait. Quand le cycliste et la route sont mouillés, le plaisir de la balade à vélo n’est plus le même. Et pourtant, la route emprunté est magnifique : de bonne qualité, toute en méandres, bien protégée du soleil par une forêt dense et luxuriante. Sauf que le soleil a de la peine à percer les nuages. Le groupe continue sa route qui passe par Prata, puis Suvereto, un village toscan très typique où quelques photos s’imposent. Quand on arrive près de Campiglia Maritimo, un petit village médiéval suspendu entre ciel et mer, le ciel s’assombrit à nouveau. Alain nous enjoint de rallier au plus vite le centre du village, entièrement entouré de remparts, pour s’y abriter, mais il faut d’abord grimper quelques lacets bien pentus. A cet exercice, J-Claude J., Christian W. et Jacky S. sont les plus rapides. Nous avons juste le temps de faire le tour extérieur du village et d’admirer au loin un décor de golfes, de promontoires et d’îles avant de s’abriter dans une taverne typique du centre de la vieille ville. Pendant que la pluie tombe averse, nous prenons un café et des petites gourmandises bien sympathiques. Bien joué, Alain !
Après une bonne demi-heure d’arrêt non planifié, on reprend la route vers la côte méditéranéenne, direction Populonia, notre cible du jour. Alain est obligé de modifier un peu le circuit pour éviter d’autres gros nuages dangereux et c’est ainsi qu’on atterit à San Vincenzo, où nous faisons une halte pour déjeuner sur la terrasse d’une pizzeria très sympathique. Le soleil est réapparu et c’est sous les parasols, avec la plage et la mer en contre-bas, que nous affrontons cette épreuve supplémentaire. On a bien du mal à redécoller quand Alain siffle l’heure de la poursuite du circuit.
La suite de la balade est relativement plate jusqu’à l’arrivée au golfe de Baratti où démarre la montée très raide de 2 km (plus de 10 %) vers le village étrusque de Populonia. Seule une partie du groupe fait la grimpette (Jacky S., René H., Roland S., Christian W. et Michel S., seul muscu à tenter l’aventure). Au retour des ‘grimpeurs’, on sent une petite tension liée au fait que tout le monde ne roule pas avec les mêmes capacités…. mais cela n’empêche pas de poser pour la photo du jour et d’entamer un retour de 30 km sur une route presque plane jusqu’à l’arrivée à l’hôtel. L’arrivée est finalisée par un plongeon réparateur dans la belle piscine de l’hôtel.
Le groupe des ‘non-roulants’ arrive quelques minutes après les vélos. ……………………………………………………….
L’apéritif est marqué par la présentation de notre nouveau guide pour les deux dernières sorties vélo. En effet, comme convenu, Alain rentre en Alsace le lendemain pour des raisons professionnelles. Il se fait remplacer par Silvia Parietti, ancienne championne d’Italie en 2005 : je ne sais pas si on perd au change !
Le repas du soir est toujours aussi bon et copieux : ce soir, c’est pâtes Vongole en entrée, bar (poisson) en plat principal et glace en dessert.
Vendredi 14 juin 2024
Comme par hasard, tous les cycliste sont prêts avant l’heure pour cette première sortie avec notre nouveau guide ! Le départ donne lieu à quelques photos avec Silvia qui vient remplacer Alain sur le départ.
Le circuit a pour cible la petite ville de Castiglioncello où se trouve un superbe restaurant ‘Le Forbici’ équipé d’une terrasse et d’une picine suspendue au-dessus de la côté méditéranéenne (https://www.bagnoleforbici.it/). Le groupe des non-roulants doit nous rejoindre à cet endroit pour le déjeuner pour y passer un bon et beau moment ensemble.
Le groupe s’élance direction Bolgheri et sa route de vins bien vallonée. Silvia donne le rythme et tout le groupe suit sans réchigner, certains comme René K. retrouvant subitement une seconde jeunesse… On passe par Bibbona, puis on descend vers Cecina, pour remonter ensuite vers Castellina Marittima, où on a une magnifique vue sur les côtes de la Méditerranée. Puis le circuit devient plus sélectif, mettant en valeur les grimpeurs. Le groupe arrive en ordre dispercé à Pomaia, où se trouve un monastère bouddhiste tibétain, propablement un des plus importants en Europe : l’institut Lama Tsong Khapa. Une visite d’une quinzaine de minutes s’impose en ce lieu très particulier, qui dégage une quiétude et des sensations propres à ce type d’endroit.
Il est midi passé quand nous reprenons la route vers Castiglioncello et son fameux restaurant. Les 20km qui nous séparent de cette cible prometteuse sont avalés avec une motivation décuplée. Nous arrivons en même temps que le groupe des non roulants, qui lui a musardé toute la matinée entre shopping et promenade le long de la mer.
Nous ne sommes pas déçus du voyage et effectivement, l’endroit tient toutes ses promesses : le restaurant, sa terrasse et la piscine son suspendues au-dessus de la mer avec une superbe vue sur les environs côtiers. Tout le groupe est réuni pour la première fois à midi et nous profitons pleinement de l’endroit et du moment. Nous déjeunons un peu plus longtemps que d’habitude et c’est avec beaucoup de difficultés et après de nombreuses photos que nous reprenons la route du retour.
Silvia mène la danse sans aucun problème. Elle connait les routes par coeur (elle habite dans le coin…), sa maîtrise du vélo est impressionnante (elle se retourne à 180 degrés pour vérifier si tout le monde suit, elle roule avec son téléphone toujours à la main, en faisant des photos, des vidéos ou en téléphonant très régulièrement).
Elle nous propose de s’arrêter à Cecina pour déguster une glace. Jacky S. crève un pneu juste avant de parvenir à la ‘gelateria’. Après ce petit intermède, le groupeto s’élance sur la fin du parcours qui va être une longue route plate et monotone de 40km le long de la mer (qu’on ne voit pas) et surtout avec 12 derniers km dangereux à cause de la circulation très dense et de la mauvaise qualité de la route.
Le circuit du jour se résume donc à 110km et 1 000m de dénivelés, dont une première partie de 70km très sympa et une deuxième partie de 40km à oublier. Quand nous arrivons à l’hôtel, J-Claude J. ne peut s’empêcher de marquer son désappoitement d’une façon un peu véhémente. A sa décharge, il faut reconnaître qu’il a dû se mettre en danger au niveau cardiaque pour suivre le groupe qui roulait régulièrement au-dessus de 25 km/h pendant la dernière partie du circuit.
Mais le soleil et la piscine ont vite permis à tout le monde de récupérer et c’est dans la bonne humeur que tout le groupe se retrouve à l’apéro pour se raconter les péripéties de la journée.
Le repas du soir est toujours aussi bon : minestrone, de belles pièces de poulet et gâteau sont les composants du repas du soir.
Samedi 15/06/2024
Aujourd’hui se profile déjà la dernière sortie de notre séjour. Mais quelques aléas vont perturber le déroulement prévu.
En effet, René K. se voit obliger de rentrer d’urgence à son domicile pour des raisons liées à son activité professionnelle (une panne de diffusion à Diemeringen privant ses clients de télé et notammant des matches de Coupe d’Europe). Par ailleurs, quelques cyclistes (René A., Patrick D. et Christian W.) sont fatigués et préfèrent profiter d’une journée de repos.
Silvia se retrouve donc avec 5 candidats pour la dernière étape du jour. Roland S. a dû emprunter le vélo ‘muscu’ de Patrick D., le sien (VAE) étant parti avec René K. La journée s’annonce belle et le circuit semble prometteur, le point d’orgue étant la montée vers le château de Querceto.
Pour démarrer, on monte à Castagneto Carducci, puis on prend la direction de Monteverdi Marittimo. Dans ce petit village, Silvia nous fait découvrir une petite boutique où on peut déguster les superbes jambons et fromages du pays. Puis on passe par Canneto et on prend la direction de Casino di Terra sur une route de bonne qualité et sous un soleil éclatant. C’est sur cette route si tranquille qu’il faut, à un moment donné, bifurquer pour rejoindre le château de Querceto; et là, mes amis, c’est une autre musique qui nous attend. La petite bosse de 14% annoncée par Silvia est bien plus longue que prévue. On tire sur les guidons comme des malades. Les VAE sont obligés d’enclencher la 3ème et les 2 muscus souffrent le martyr, surtout Roland S. qui est aidé dans la partie la plus raide par Jacky S. Une fois arrivé au château, il n’y pas grand chose à voir : en fait, le but de la cible principale du jour était de réaliser une montée très difficile !
On redescent par la même route empruntée à l’aller. Comme il s’agit d’une petite route secondaire de piètre qualité, il faut constamment surveiller le bitume et surtout ne pas lacher les freins. Lors de cette descente, J-Claude J. se fait la frayeur de sa vie suite à un loupé dans un virage. Il atterit dans l’herbe en contrebas de la route et ne sait pas encore aujourd’hui comment il est retourné sur la route et pourquoi il n’a pas chuté à cet endroit.
On reprend la route principale qui est toujours aussi agréable et après quelques km en direction de Bibbona, on s’arrête à un superbe retaurant perdu dans la nature : Locanda Le Giunche (https://locandalegiunche.it/). La carte priviligie les plats traditionnels de la Toscane, préparés selon les préceptes des grands-mamans locales. Heureusement Silvia est là pour nous guider dans nos choix. Quand les assiettes arrivent sur notre table, on constate réellement que nous sommes dans un endroit un peu plus chic : très joliment décorées, avec un contenu délicieux mais pas prolifique. La clientèle est plutôt classe et nous sommes les originaux du jour avec nos tenues de cyclistes mouillés par la transpiration. On ne se laisse pas démonter et on profite pleinement de cet endroit enchanteur. On a vraiment du mal à quitter la terrasse ensoleillée pour rejoindre nos vélos…
La reprise est difficile, surtout que la route prend tout de suite une courbe ascendante. Le soleil est toujours de la partie et cela rend la sortie d’autant plus sympa. A partir de Guardistallo, on prend la direction du retour qui passe par Bibbona, puis direction Bolgheri, où une pause glace s’impose avec plaisir.
La fin de l’étape entre Bolgheri et notre hôtel est un tronçon relativement plat et de bonne qualité. Il n’en faut pas plus pour que Roland S. lance un énorme sprint où Michel S. s’impose de main de maître. A décharge de René H. (en principe le plus costaud dans ce domaine), il était un peu en retrait lorsque l’accélération s’est produite. On espérait que Silvia se mêle à la danse, mais en tant que responsable du groupe, elle a préféré accompagner J-Claude J. qui n’est pas à l’aise dans ce genre d’exercice.
L’arrivée sur le parking de l’hôtel marque la fin de notre séjour cycliste en Toscane. On en profite pour remercier Silvia en lui précisant que cette dernière sortie a été la plus réussie de la semaine. Après quelques photos d’usage, Silvia nous quitte avec son joli sourire qui ne l’a jamais quitté pendant les 2 jours qu’elle a passé avec nous. Alain Lamy a bien choisi son assistante italienne !
Les non-roulants se sont répartis en plusieurs petits sous-groupes avec des occupations diverses et variées :
- Christian W. a emmené Claudine J., Mireille B., Josiane V. et Françoise S. pour visiter Lucques, qui a centre-ville historique très bien conservé avec des murs d’enceinte Renaissance remarquables. Ils en sont revenus enchantés …
- Gilles B., Cathie S., Eliane B. dans une voiture, René A., Chantal A., Patrick D. Agnes D. dans une autre voiture sont allés visiter Castagneto Carducci tout en profitant d’une bonne petite table à Midi, puis se sont prélassés l’après-midi auprès de la piscine, qui, il est vrai, nous avait pas encore beaucoup vu depuis notre arrivée.
La fin de la journée se termine par le traditionnel apéritif qui est savouré avec plaisir d’autant plus qu’il n’y a pas eu d’annicroches particulières : pas de chute, pas de blessure côté vélo, pas d’accident de voiture ou autre mésaventure côté non-roulants.
Après un dernier repas pantagruel où le patron prend en charge nos dépassements de quotas vin, le groupe se prépare doucement à l’idée du retour…. Entre-temps, on a appris que René K. était arivé à bon port, plus rapidement que tout un chacun le prédisait.
Dimanche 16 juin
Après le dernier petit-déjeuner, le départ se fait en ordre dispercé. J-Claude J. et Jacky S. font une étape intermédiaire le long du lac Majeur, tous les autres rentrent directement. Le passage par le St Gothard est la grande énigme du jour : bouchon ou fluide ? Le conseil de passer par le col est suivi par une bonne partie du groupe et il faut dire que le paysage rencontré est loin d’être décevant.
Finalement, tout le monde arrive à son domicile sans encombre, juste faut-il noter l’un ou l’autre PV… qui ne seront bientôt plus que des mauvais souvenirs, par rapport à une semaine qui en comportaient énormément de bons.
Au niveau cyclisme pur, les 6 sorties représentent 500km et 6 400m de dénivelés dans l’escarcelle de ceux qui les ont toutes faites.
Vivement la prochaine sortie !