Pour démarrer la nouvelle saison 2019, quelques mordus du groupe (René A., René H., Patrick et Roland) ont choisi, dans le catalogue de la FFCT, un séjour proposé par Alain Lamy du Cyclo Club de Colmar, qui organise des circuits dans la région de Romagne en Italie du Nord.
Cette année, le premier séjour se déroule du 06 au 13 avril 2019 avec comme base d’hébergement le sympathique hôtel Lungomare à Cesenatico, un hôtel qui accueille régulièrement des groupes de cyclistes professionnels.

René A., Roland, René H., Patrick et consort devant le mémorial de Pantani
Samedi 06 avril 2019
Les 4 cyclistes, accompagnés de leurs épouses (sauf René H.), se sont répartis dans 2 voitures : René et Chantal A. emmènent Patrick et Agnès D. dans leur nouvelle BMW avec les 2 vélos accrochés à l’arrière. Roland et Cathie S. emmènent René H. avec les vélos chargés à l’intérieur de la voiture. Le départ est fixé à 6h30 à Mittelhausbergen. L’autre véhicule démarre à 6h30 de Belfort. L’itinéraire passe par la Suisse et son fameux tunnel du St Gothard, long de 17km. Ce samedi, le temps est au beau fixe, mais les jours précédents, la neige est encore tombée abondamment. Ce qui explique pourquoi des camions et des pelleteuses sont encore en action pour déblayer la neige à l’approche du tunnel ! Et nous ne sommes plus équipés de pneus neige alors que c’est obligatoire en Suisse jusqu’au 15 avril…
Le trajet est de 800 km. La route n’est pas trop chargée. On déplore juste un gros bouchon après Bologne (lié à un accident), qui nous retarde d’au moins 45′. Les 2 voitures arrivent presque en même temps vers 16h à l’hôtel. Le soleil est au RDV. L’hôtel est situé directement en bord de mer, à Villamarina, à 5km du centre de Césénatico. Nous obtenons des chambres avec vue sur la mer et sur la piscine extérieure chauffée à 30°. Les chambres sont correctes et disposent d’un petit balcon permettant le matin de se rendre compte de la température du jour et de s’équiper en conséquence.
Après avoir déchargé les voitures, rangé nos chambres, mis en sécurité les vélos dans le garage à vélo de l’hôtel et garé nos voitures à l’extérieur sur des places de parking (gratuites d’octobre à fin avril), c’est l’heure de l’apéro (bien mérité) au salon de l’hôtel. A 18h30, Alain Lamy, accompagné de son fidèle lieutenant Denis Vierling, effectue un débriefing de bienvenue avec présentation de l’organisation des 6 sorties qui auront lieu durant la semaine à venir.
En fait, c’est l’hôtel qui organise les sorties, en mettant à disposition des guides et en proposant, tous les jours sur un tableau près de la porte d’entrée, 4 circuits avec des longueurs et des difficultés croissantes. Les cyclistes de l’hôtel s’inscrivent le soir sur le parcours qui leur convient. Le matin, les personnes se rangent derrière le guide de l’hôtel qui prend en charge le circuit sur lequel elles sont inscrites et le départ est donné pour tout le monde vers 9h30.
Le groupe FFCT de Colmar, géré par Alain Lamy, est composé de 30 participants, avec des personnes venues un peu de toute la France. Alain se charge de répartir les cyclistes dans les groupes selon leur niveau, en essayant si possible de créer des sous-groupes entièrement FFCT. Pour la 1ère sortie du dimanche, Alain propose de composer 2 groupes équivalents en nombre de personnes et d’emprunter le même circuit et la même allure. Cela permettra de juger le niveau de chacun et de répartir le lendemain les cyclistes selon leurs aptitudes dans des groupes qui leur correspondent.
Après ces bonnes décisions, un apéritif de bienvenue est servi par l’hôtel, mais, en boissons, il n’y a que des jus de fruits…. Eh oui, ce sont des vacances sportives ! Heureusement, le bar n’est pas loin avec sa bière pression.
Vers 19h30, on passe à la Salle à Manger où un espace spécifique a été réservé pour tout le groupe FFCT. Les repas sont servis sous forme de buffet : soupe, crudités, entrées diverses, des pâtes sous toutes les formes, plats chauds, fromage (peu de choix), desserts qui ont beaucoup de succès. La carte des vins est composée de vins italiens avec des prix tout à fait corrects (entre 15 et 25€).
Après le repas, les héros du jour ne font pas long feu et rejoignent les pénates pour un repos bien mérité.
Dimanche 07 avril
Le petit-déjeuner est servi à partir de 7h30. C’est bien trop tôt pour René A., mais cela ne semble pas poser de problèmes au reste du groupe. Là aussi, il s’agit d’un buffet, avec tout ce qu’on peut imaginer. Le seul bémol est le manque de notre baguette française si craquante ! Au niveau du café, René H. ne se prive pas de commander des ‘capucino’ à profusion. Il a carrément une petite jeune qui court toutes les 5′ lui en apporter un nouveau . Il faut dire que le café en carafe est assez médiocre (c’est un comble quand on sait qu’on est en Italie).
Vers 8h30, les épouses rejoignent les cyclistes. Elles ont programmé une balade en vélos (mis à disposition par l’hôtel) pour aller visiter le vieux Césénatico.
Vers 9h, les cyclistes en tenue descendent chercher leurs engins de torture dans la cave à vélo. Un couple de St Amarin a prévu de rouler en tandem. Chacun vérifie l’état de son vélo, avant tout la pression des pneus, met en place ses gourdes, ses barres de ‘chocolat’, etc…
Avant 9h30, tout le monde se retrouve devant l’hôtel. Pour la 1ère sortie, Alain et Denis sont sollicités pour nous aider à trouver le bon guide. Nos deux responsables alsaciens ressortent du lot par leur belles tenues et leur élégance, leurs vélos originaux (et surement très chers), mais aussi parce qu’ils sont très grands et parlent parfaitement l’italien.
A part 3 personnes qui souhaitent faire un tour plus léger sous la conduite d’Alfredo et de Denis, les 2 groupes FFCT s’élancent à 9h30. Notre groupe est dirigé par Massimo avec Alain en serre-file. Aujourd’hui, l’étape s’appelle ‘Grillo – Verucchio’ avec une distance de 84 km et 700 m de dénivelé. La température peu clémente et le ciel couvert incitent les coureurs à mettre des équipements adaptés à la situation, mais pas à l’idée qu’on s’était faite du climat de cette région à cette époque !
Le principe de l’étape (qu’on retrouvera aussi les jours suivants) est de rejoindre les collines les plus proches via des petites routes relativement planes. Avant de sentir la route s’élever, il faut pédaler 15 à 20km derrière le guide qui essaie d’emprunter les routes asphaltées les moins abîmées (ce qui demande une énorme expertise) tout en passant à des endroits distrayants…
Dans les collines, le paysage est superbe, mais on n’a pas trop le temps de le contempler, le risque de se prendre une ornière ou un défaut de la chaussée étant trop important. On roule le nez dans le guidon et les yeux rivés au sol ! Le point d’orgue de la journée est la place centrale du village de Verucchio, un petit village niché sur les hauteurs. Tout le groupe y arrive, les uns plus rapidement que d’autres, mais un bon expresso servi avec des croissants fait vite oublier les efforts consentis dans la dernière pente vraiment raide.
Le retour est plus cool, puisque la route redescend vers la mer. On passe par la très belle petite ville de Santarcangelo di Romagna, le fief de Massimo, qui n’est pas peu fier de nous faire découvrir la place centrale avec des vestiges romains et les ruelles qui remontent vers le château qui domine le village historique.
Nous arrivons tous sans encombre à l’hôtel vers 14h30, certains plus éreintés que d’autres, mais tous avec un bon appétit pour profiter d’un buffet déjeuner, dominé par plusieurs variétés de pâte, la spécialité italienne par excellence et le repas favori du cycliste….
Après le repas, nous nous rendons en voiture à Césénatico pour découvrir la vieille ville sous un soleil resplendissant. Nous profitons de l’expérience des épouses qui nous font visiter le petit port de pêcheurs, les boutiques, etc.. Malgré tous nos efforts, on ne trouve pas l’occasion de déguster une bonne glace, au grand détriment de René A.
De retour à l’hôtel, le débriefing de la journée est fait par Alain devant un parterre de cyclistes presque au complet. On y décide notamment la création de 2 groupes : le groupe ‘moyen’ et le groupe ‘moyen +’, ce dernier étant composé de 7 cyclistes ayant envie de rouler un peu plus sportivement et dont nous faisons partie tous les 4 !
Lundi 08 avril
L’étape du jour s’intitule : Tesselo – Bertinoro (83 km – 800m de dénivelé). Le circuit passe par des collines un peu plus au nord que celles de la veille. Aujourd’hui, notre groupe ‘moyen +’ est accompagné par Massimo et Alain Lamy. Massimo a la soixantaine (bien qu’il ne veut pas nous dire son âge) et a de très beaux restes d’ancien coureur cycliste. Alain Lamy est tout aussi affûté et roule avec une facilité déconcertante.
L’allure est un peu plus soutenue, avec des cyclistes qui en ont ‘sous la pédale’ ! Il y a notamment Pepino, 55 ans, de la région de Thionville, qui s’envole littéralement quand la route commence à monter. Il est impressionnant ! Il prend tellement d’avance qu’il redescend la moitié du chemin pour ne pas trop devoir nous attendre ! Il y a aussi Hubert, 67 ans, de l’Ariège qui peut mener un train très soutenu. Les 4 ‘Alsaciens’ se défendent avec acharnement, sachant que René A. et Patrick sont pas loin derrière Hubert. Roland s’accroche comme il peut, René H. est très à l’aise sur le plat, mais souffre quand ça monte. Et puis, il reste Didier, un ami d’Hubert, qui se défend bien malgré une rondeur assumé, mais qui doit ralentir le rythme quand la route s’élance vers les hauteurs.
Les points d’intérêt sont aujourd’hui la place forte du village de Bertinoro, avec un superbe point de vue sur la plaine et au loin la mer adriatique. Les groupes de cyclistes de l’hôtel Lungomare arrivent tous les uns après les autres à cet endroit et cela donne lieu à de belles photos de groupe. Puis, on reprend la route en traversant notamment le village de Fratta Terme, lieu d’un autre stage FFCT organisé début mai par Alain Lamy. Puis, vers 13h, après moultes bosses avalées sans rechigner, on arrive à Tesselo, sur une grande place ensoleillée avec une immense fontaine en marbre blanc, où une belle terrasse de restaurant nous accueille pour nous servir les fameux expressos italiens, accompagnés de quelques pâtisseries bienvenues. Les 2 groupes ‘moyens’ se sont rejoints à cette occasion et cela donne lieu à de beaux échanges sur le vécu de chacun.
On redémarre du restaurant pour terminer tranquillement l’étape jusqu’à l’hôtel, mais Massimo ne l’entend pas de cette oreille quand il se fait doubler par un groupe de jeunes qui se la ‘pète’. Il se lance à leur poursuite, suivi par René H. qui adore rouler fort sur le plat et le reste du groupe ‘moyen +’. Pendant 5 à 10km, on va rouler à une allure conséquente, laissant les jeunes derrière nous, complètement surpris par ces vieux ‘cons’. Patrick, qui n’avait pas flairé le coup tout de suite, a toutes les peines pour revenir dans le groupe. Il y parviendra avec l’aide d’Alain, le bon samaritain.
La fin de l’étape va encore être marquée par la visite de la résidence de Mario Pantani, l’enfant du pays et par un petit arrêt le long de la mer à Césénatico devant la statue de Pantani, juché en danseuse sur son vélo et portant son célèbre bandana.
Après un déjeuner frugal, mais néanmoins bien apprécié, la fin de l’après-midi est consacrée à visiter, avec les épouses (mais sans René H.), la petite ville de Cervia où subsistent quelques vestiges romains. Rien de transcendant….comparé à la découverte de Santarcangelo di Romagna, que les épouses avaient visitée en matinée sous l’égide de l’hôtel Lungomare.
Sur le chemin du retour, en arrivant sur Césénatico, on en profite pour visiter le magnifique mausolée de Mario Pantani, qui trône au milieu du cimetière, entre d’autres mausolées, les uns plus grands et plus beaux que les autres !
Pour changer les habitudes, l’hôtel a organisé un dîner dans une ferme ayant le label ‘agriturismo’. Le déplacement se fait en bus à une trentaine de km de l’hôtel. Les produits locaux sont servis en quantité et qualité (surtout l’entrée composée de fines charcuteries et de jambon) et bien sûr arrosés de vin à volonté….d’où le bus
Mardi 09 avril
L’étape du jour s’intitule Belvedere Verucchio – Germolio Agriturismo (80 km – 780 m de dénivelé). Il s’agit de grimper à nouveau la montée vers Verucchio (par une route différente), puis de se rendre dans un domaine ‘agriturismo’ pour le déjeuner. Etape plutôt festive et en plus avec une météo plus favorable que les jours précédents. Massimo est toujours notre leader, mais notre serre-fil est aujourd’hui Denis Vierling, Alain ayant pris le même rôle dans l’autre groupe (pour ne pas créer de jalousies et surtout pour équilibrer l’album photos…). Eh oui, non seulement, Alain organise, accompagne, encourage, il se charge aussi de réaliser des photos et des vidéos de tous les participants. Et ce n’est pas une mince affaire de prendre régulièrement de l’avance pour trouver une bonne situation, puis de rattraper le groupe, qui ne l’a même pas attendu une seconde !
Arrivés à Verucchio, Roland prend lui aussi quelques photos. Le temps de ranger l’appareil, le groupe a disparu. Après quelques hésitations, Roland a la chance de pouvoir se joindre à un autre groupe de l’hôtel Lungomare, qui se rend aussi au domaine ‘agriturismo’. Plus de peur que de mal.
Le domaine agriturismo est très bien situé, sur les hauteurs de Rimini. L’accueil est chaleureux, le repas très bon et le vin d’excellente qualité. On se demande pourquoi on s’embête à faire du vélo ! La plupart des cyclistes du Lungomare commandent des produits du domaine, notamment de l’huile d’olive, que l’on n’est heureusement pas obligé de prendre avec soi… La livraison se fera directement à l’hôtel 2 j plus tard. Quelle belle organisation !
La retour et la fin de l’étape se font dans la bonne humeur et dans l’allégresse, à tel point que les routes nous paraissent bien meilleures que les jours précédents …
Arrivés à bon port, certains en profitent pour se rafraîchir à la piscine, d’autres pour faire une petite sieste bien méritée. Les épouses, quant à elles, ont programmé une journée de visite de la ville de Ravenne, ville marquée par l’histoire et la culture et connue pour ses superbes mosaïques datant des premiers siècles de notre ère.
Mercredi 10 avril 2019
L’étape du jour s’appelle : San Leo – Siepi – Sogliano (90 km – 1 170 m de dénivelé). Le circuit est annoncé plus compliqué que les jours précédents et pour cause…. René H. décide de se tester au vélo de course électrique, surtout que l’hôtel Lungomare dispose de ce genre de vélo en prêt. Quelle aubaine ! En plus, il s’agit d’un Pinarello dernier cri. Le design du vélo est bien fait, la batterie étant invisible. L’apport de puissance est réglable de 125 W à 400W et le moteur installé dans le moyeu arrière est relativement discret. L’aspect électrique du vélo ne saute pas aux yeux, mais l’assistance, quand elle est enclenchée, est perceptible à l’oreille puisque le moteur émet comme une petite chanson de soulagement…
Le dénivelé important de la journée correspond au cumul de 3 montées conséquentes dont une nous mène à la superbe forteresse de San Léo, à 600 m d’altitude. C’est à cet endroit qu’on réalise la pause café/croissant, sur une place qu’on croirait issue du moyen-âge. Le soleil nous accompagne depuis le départ et avec du recul, ce sera la plus belle journée de la semaine au niveau de la météo.
Le retour sera l’occasion d’emprunter un circuit un peu plus vallonné que prévu au départ, mais au combien plus joli, passant notamment par Alessio et Sagliano al Rubicone. L’allure soutenue avec un Massimo debout sur les pédales nous fait arriver à la même heure que les autres groupes ayant suivi le trajet retour le plus court. Après la douche salvatrice, on passe à table. Les épouses nous rejoignent après une visite très intéressante de Rimini, débutée par le passage au marché hebdomadaire et poursuivie par la découverte de la vieille ville, regorgeant de monuments historiques méconnus.
La fin d’après-midi est consacrée à la déambulation dans un hyper-marché ‘énormissime’, le Romagna Center, situé à 2km de notre hôtel, sur la commune de Gatteo a Mare. On y fait des provisions de Parmesan et de Coppa…
L’apéritif avant le dîner est toujours un moment d’échanges sur les bons et moins bons moments de la journée. Aujourd’hui, le thème de la vitesse de croisière à respecter derrière Massimo donne lieu à des discussions pour le moins contrariées….
Jeudi 11 avril 2019
Seul René H. participe à l’étape du jour intitulée Longiano – Roncofreddo (83 km, 580 m de dénivelé), une étape de transition. Le restant de l’équipe a planifié une journée de relâche pour visiter avec les épouses la ville de Ferrare, située à environ 120 km au nord de Césénatico. Cette ville, située dans le delta du Pô, un peu en dehors des routes touristiques, a gardé des traces profondes de son histoire, marquée par la famille d’Este à partir du 14ème siècle.
Le trajet aller-retour, empruntant les routes nationales et départementales pour ‘voir le pays’, restera dans les annales : mauvaise qualité des routes, vitesse limitée très difficile à respecter (vu les camions qui poussent ‘au cul’), conduite affolante des italiens, etc…
La visite de la ville de Ferrare est une belle surprise, avec des ruelles très authentiques, un château d’Este monumental (un des plus grands d’Italie), l’hôtel de ville et la place municipale, la cathédrale St Georges malheureusement inaccessible à cause des travaux, le palais des diamants, etc… et bien sûr avec une pizzeria typique à midi (plutôt 14h) pour nous reposer les jambes, couper la faim et épancher la soif.
Nous quittons Ferrare vers 17h. Le retour est tout aussi chaotique que l’aller, surtout que la voie rapide empruntée a un tronçon en travaux, nous obligeant à faire un détour en suivant une déviation et surtout de gros camions…
Quand on arrive, René H. nous attend avec fébrilité : vite, un amer bière, pour éponger notre soif
Vendredi 12 avril 2019
La dernière étape du séjour : MonteMaggio – San Marino (102 km – 1200 m de dénivelé). C’est l’étape à ne pas manquer, puisqu’elle va permettre de découvrir la république de San Marino (la plus vieille d’Europe), qui culmine à 800m et qui domine toute la région. Le circuit passe d’abord au bas de Verruchio, d’où on peut, en principe, voir au loin le piton de San Marino, mais aujourd’hui il baigne dans les nuages, voire dans la pluie….On continue quand même pour arriver d’abord à MonteMaggio situé à 600m, puis on poursuit vers San Marino par une route plus fréquentée, ce qui est normal vu la renommée touristique du site.
Arrivés à San Marino, c’est l’occasion d’un dernier regroupement général avec café/croissant chez un pâtissier très sympathique. La météo très aléatoire en ce jour nous est favorable et on ne sera pas obligé de sortir les Kway. Quelques photos sont prises devant le palais présidentiel et sur la terrasse avec vue vers l’Adriatique, puis tout le monde enfourche les vélos pour un retour tranquille vers l’hôtel, derrière Alfredo, le guide du retour, Massimo nous ayant lâché dans une descente avec Didier comme seul complice.
Le retour est marqué par 2 petits arrêts, l’un pour visiter un cloître et l’autre pour admirer une dernière fois Santarcangelo. A l’arrivée, tous les cyclistes saluent et remercient les guides de l’hôtel pour leur dévouement et leur gentillesse. Il n’y a pas eu de casse, de blessures, d’accident : c’est vraiment l’essentiel, surtout dans le contexte italien qui est très particulier… Et il n’y a pas eu une goutte de pluie durant toute la semaine, alors que l’on prédisait une semaine très perturbée !
A l’apéritif et au dîner, Alain et Denis sont applaudis pour tout ce qu’ils ont fait pour le groupe : présence, accompagnement, assistance, conseils, gentillesse, vraiment rien à redire. Un stage avec un encadrement de ce niveau ne peut être que recommandé, mais peut-être avec d’autres routes .
René H. a rendu son joli vélo électrique, avec un pincement au cœur. Il l’aurait bien acheté, mais malgré ses talents de négociateur, le prix est resté trop élevé. L’expérience a néanmoins été positive et l’achat d’un nouveau ‘e-bike’ est imminent. A suivre.
Les épouses ont passé une journée poussive, le marché de Césénatico programmé le matin étant pour le moins décevant. La fin de l’après-midi est consacrée à un complément d’achat touristique, marquant ainsi la fin des vacances.
Samedi 13 avril 2019
Le retour est à l’image de l’aller. Bonne circulation, un petit bouchon avant le St Gothard (bien moindre que celui constaté dans l’autre sens) et retour sur Mittelhausbergen vers 17h30, ce qui arrange bien René H. qui tient à rentrer dans les temps …pour voir le match du Racing ! Quand le quotidien reprend toute son importance…
René A. et Patrick ont décidé de reculer le départ pour d’abord faire découvrir San Marino à leurs épouses, avant d’entamer le retour qui se passera bien et qui les fera arriver à Belfort vers 21h, essorés mais bien contents de la semaine qui a été remplie de belles images pour tout le monde.
Vivement la prochaine sortie