Circuit ‘Le Jura’ – Septembre 2019

Une deuxième sortie d’envergure est planifiée durant cette année 2019 : un circuit, du 12 au 17 septembre, avec départ de Strasbourg, traversant le Sundgau, le Jura du Nord, la Haute-Saône et les Hautes Vosges. Nous sommes 5 cyclistes (René A., Dominique Ch., Patrick D, René H. et Roland S.) accompagné par Daniel V., un ami parisien de la famille André. Nous avons loué une camionnette, chez Intermarché Brumath, pour transporter nos sacs, nos valises et nos victuailles. Il y a même suffisamment de cartons pour véhiculer confortablement les vélos….mais pas les cyclistes, du moins pas tous en même temps.

Les cyclistes au départ de Souffel

Par ailleurs, il est prévu que Didier S. et Fabien S. nous rejoignent le 2ème jour et fassent une partie de la route avec nous (du 13 au 15/09).

Jeudi 12 septembre 2019 : Souffelweyersheim – Ottmarsheim

La première étape démarre du parking des André à Souffelweyersheim (cela devient un classico) pour se rendre à Ottmarsheim, légèrement au sud de Mulhouse, le long du Rhin. Le parcours a été tracé côté allemand parce que les routes sont de meilleure qualité et plus sécurisées.

Roland et Dominique Ch. ont rejoint le point de départ à vélo, Cathie S. leur véhiculant leurs sacs et accessoires jusqu’au point de rassemblement. Chantal a préparé un petit-déjeuner. On en profite pour faire les présentations, notamment pour Daniel qui ne connait personne à part René A.

Le départ est donné à 9h45. Le temps est couvert. Les manches longues sont de sortie… Les cyclistes passent par le pont de Kehl, Daniel avec la camionnette doit emprunter le pont Pflimlin. Le premier rendez-vous doit se faire à Neuried, mais Daniel n’est pas là quand les cyclistes pénètrent dans le village. Il s’est égaré à Illkirch en suivant les indications de ‘via Michelin’. En suivant le GPS de Roland, il arrive à nous retrouver et la jonction se fait à Ichenheim (km 30).

A partir de là, la route est ‘toute droite’; elle est parallèle au Rhin et traverse de jolis villages allemands dont celui de Weisweil (km 60) à l’entrée duquel on s’est donné rendez-vous pour le casse-croûte de Midi.

Après cet arrêt réparateur, on reprend la route et on roule à vive allure par un temps maintenant ensoleillé. On passe par Rust et son ‘Europa park’ impressionnant. Le paysage devient plus agréable avec le passage dans les vignobles du Kaiserstuhl et le contournement de la ville de Breisach. La dernière partie du trajet s’accélère encore; pas étonnant quand on sait que c’est Dominique qui tire le plus souvent notre petit groupe. N’étant pas bousculé par le temps, on décide de déguster une bonne glace sur la place centrale de Neuenbourg. Daniel nous y rejoint. Chacun 2 boules à 1,20 € pièce, en plus très bonnes ! Quelques photos souvenir et c’est le finish jusqu’à l’hôtel ALS d’Ottmarsheim, après avoir traversé le Rhin à Chalampé et longé la zone industrielle du même nom.

Etape n° 1 : 116 km et 300 m de dénivelé

L’hôtel est très correct (66 €/pers avec PDJ en chambre individuelle). Les vélos sont sécurisés dans le garage. René H. trouve une alimentation pour ‘regonfler’ sa batterie. Après une douche salvatrice, place à la dégustation de bière et d’amer.

Le dîner est pris au restaurant attenant à l’hôtel (mais géré à part) : faux-filet, frites, + dessert, + vin = 31 €/pers. Le personnel de l’hôtel et du restaurant est très accueillant : à recommander.

Vendredi 13 septembre 2019 : Ottmarsheim – Pont-de Roide

Le départ est prévu à 9h30 avec 2 cyclistes supplémentaires…. Mais la journée commence par un bon petit-déjeuner et toujours avec un personnel très avenant . Pendant qu’on charge la camionnette et qu’on sort nos vélos, Didier et Fabien arrivent sur le parking, déjà en tenue, prêt à enfourcher leurs montures. Pour une fois, Didier est à l’heure ! mais il faut dire que c’est Fabien qui avait la charge du trajet. Il s’est levé à 4h à Oermingen, puis est passé récupérer Didier à Wasselonne pour ensuite nous rejoindre à Ottmarsheim. La voiture de Fabien reste sur le parking de l’hôtel et doit être recherchée dimanche au retour vers le bercail.

Le départ est donnée à 9h30 comme prévu. Daniel est chargé de faire quelques courses, notamment du pain. La première partie de la journée est plate sur 25 km. Puis on entre dans le Sundgau, beaucoup plus vallonné et bien sûr plus sympathique pour nous autres cyclistes…. A Blotzheim, on doit suivre une déviation pour travaux. Didier est au téléphone pour son travail. Il nous suit à quelques centaines de mètres, le service client étant pour lui primordial. Et bien sûr, on le perd ! Dominique part à sa recherche mais emprunte une mauvaise route. Là, ça ne rigole déjà plus. Pourtant le soleil est au firmament, mais cela a aussi comme effet de faire monter les températures intérieures. 

Tout rentre bientôt dans l’ordre, et la route reprend, toujours aussi agréable, avec de belles montées et d’aussi belles descentes. On passe par Ranspach-le-Haut, Waldighofen, Feldbach, puis Pfetterhouse, où Dominique nous propose de modifier la route prévue et de rejoindre directement la Suisse, plutôt que de passer par Rechésy. Avis judicieux, puisque la route s’avère superbe à travers les prairies et les petites forêts jurassiennes suisses. Le point d’orgue de la journée est la montée qui se trouve entre Buix et Bure (km 70 – entre 15 et 18% sur 1,5km), après quoi il est prévu de faire une pause méritée. La côte est avalée sans problème par les meilleurs (Domi, Patrick, René A.), les autres ont un peu plus de mal; Didier, qui n’a que très peu de km au compteur, et Fabien s’en sortent plutôt mieux que prévu.

Daniel a la bonne idée de nous dépasser dans la montée, ce qui nous rassure par rapport à l’éventualité de sa présence…. au point ‘casse-croûte’. Les sandwichs sont pris à la lisière d’un bois avec une petite Météor pour se redonner des forces supplémentaires !

On reprend les vélos après cette belle pause, en sachant que le plus dur est derrière nous. La route passe par Fahy, puis Recourt et file enfin vers Pont-de Roide en longeant la frontière française. Les paysages sont toujours très verts et donnent un sentiment de quiétude permanente . La dernière partie du parcours du jour est toute en descente et on arrive à la ville étape vers 16h.

Etape n° 2 : 104 km et 1 060 m de dénivelé

L’hôtel ‘Le Petit Relais’ est en plein centre de Pont de Roide. Les chambres sont variées et plutôt de meilleure qualité au 2ème étage. Ceux qui héritent d’une fenêtre sur la rue principale ont moins de chance que ceux qui ont les chambres vers l’arrière.  

 Mais bon, il n’y avait pas beaucoup de choix d’hôtels à cet endroit. Prix de 68 € /pers pour une chambre individuelle et le PDJ

Le temps est magnifique. Il fait tellement chaud qu’on boit nos premières bières à l’intérieur du restaurant, la terrasse étant trop exposée ! Puis, vu que le dîner n’est prévu qu’à 19h30 et que nous attendons aussi l’arrivée de Patricia S. et Claudine S., les épouses de Fabien et Didier, nous nous lançons dans une partie de boules de pétanque à l’arrière de l’hôtel. Le terrain de jeu est plutôt caillouteux, mais on s’en contente, surtout parce qu’il est à l’ombre.

Alors que la partie est bien lancée, un appel inattendu interrompt la bonne ambiance régnante : Claudine et Patricia ont eu un signal d’alarme sur la voiture de Didier (un Sharan de VW..) et sont retournées à Wasselonne où elles se sont défoulées sur des Spritz par désespoir. Elles essaieront de nous rejoindre le lendemain au courant de l’étape. Sur le moment, cela jette un froid, puis on se dit qu’il y a pire qu’une panne.

La patronne du restaurant ‘au Lion de Belfort’, où Roland a réservé un menu spécial en travaillant le prix pour 10 personnes, n’est pas trop contente quand elle apprend qu’on n’est plus que 8. Pour compenser, on s’assoit sur la terrasse et on se ‘force’ à consommer 2 tournées d’apéritifs initialement non prévues.

La patronne nous a préparé une belle table dans une petite entité, à part. Le repas et les vins sont très bons, mais l’attente entre les plats est très longue. Finalement, on s’en sort avec 44 €/pers ! La patronne est tout sourire à notre départ….

La nuit est sereine pour certains, plus tumultueuses pour d’autres. En effet, ce week-end, c’est ‘Messti’ à Pont de Roide et des jeunes du coin n’ont rien trouvé de mieux que de faire la fête sur le devant de l’hôtel !

Samedi 14 septembre 2019 : Pont-de Roide – Hyèvres Paroisse

Le petit-déjeuner est correct, ce qui remet tout le monde d’aplomb. Le départ est pris à 9h15. Les premiers 8 km se déroulent sur une petite route de campagne, dans le brouillard, en longeant le Doubs, qui à cet endroit n’est encore qu’une rivière. Certains s’arrêtent pour mettre le KW ou les manches longues. Par la suite, on rejoint la route départementale D437 qui nous amène à St Hippolyte.

A cet endroit, on s’empresse de quitter la départementale pour prendre la D39, une route à moindre trafic, très touristique, qui longe la rivière ‘Le Dessoubre’, un affluent du Doubs; on va suivre ce cours d’eau jusqu’à sa source, située 30 km plus loin, au cirque de Consolation. C’est là qu’on retrouve Claudine et Patricia qui sont parties de Wasselonne tôt le matin, après avoir eu le feu vert du garagiste concernant l’alarme du Sharan (rappelez-vous la veille…). Petite pause photos et barres ‘chocolat’ devant le couvent de ‘Notre Dame de Consolation’ (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Cirque_de_Consolation). Daniel, qui devait nous rejoindre à cet endroit, n’est pas là mais on arrive à le joindre et on convient d’un nouveau rendez-vous, plus important : celui du repas de midi !

Le redémarrage est difficile puisque la route part en lacets serrés et pentus vers le village de Fuans. Encore une petite grimpette sur une route nouvellement macadamisée (quel bonheur) et on arrive à Orchamps-Vennes qui se trouve à 900m d’altitude. De là, on prend la route D31, direction Laviron. Le paysage est plutôt formé de terres de culture et d’élevage. C’est dans ce coin que l’on trouve le plus grand nombre de fruitières (fermes fromagères) du Jura.

Un peu avant La Sommette, Daniel nous a trouvé un coin d’ombre bucolique pour casser la croûte bienvenue. Et bien sûr, on fait honneur au Comté fraîchement acheté par Daniel dans une fruitière de Pierrefontaine les Varrans. Les jambes commencent à être lourdes pour certains…mais il n’y a plus que 45 km de ‘vallonnement’ jusqu’à notre arrivée à Hyèvre-Paroisse.

A Sancey-Le-Grand, Didier nous propose une pause café dans un petit bistrot du village, où le hasard le fait rencontrer un de ses premiers clients de ‘Weizer Parkett’ ! Il fait toujours un temps très ensoleillé. La route est vallonnée, plutôt descendante, mais les quelques montées restantes sont de plus plus difficiles pour Didier qui parle d’abandonner…. Après Rahon, le petit groupe se coupe en deux, les premiers ayant peur de rater le match de football PSG – Racing Strasbourg sur Canal+, qui démarre à 17h. Didier, entouré de Fabien, qui lui donne une pilule ‘magique’ et de Roland qui lui fait avaler son dernier chocolat, tire la langue mais s’accroche. En arrivant au col de Ferrière, la partie est gagnée. Après, on sait qu’il n’y a plus que de la descente. Le ‘gruppetto’ rejoint Clerval tout ‘shuss’ puis Hyèvre-Paroisse, en longeant à nouveau le Doubs, qui entre-temps est devenu un petit fleuve.

Etape n° 3 : 108 km et 1 020 m de dénivelé

En arrivant à l’hôtel ‘Le relais de la Vallée’ (68 €/pers pour chambre individuelle et 11 €/pers pour PDJ), tout le restant du groupe est déjà présent, mais se trouve bloqué par le fait que la patronne de l’hôtel est absente ! Elle a laissé les clés avec les noms en attente à l’accueil et demande à ce que les vélos restent dehors. La température monte de quelques degrés, alors que l’hôtel est exposé plein Sud…

Après quelques tergiversations, les vélos sont garés dans les couloirs et les chambres, qui s’avèrent bien agréables, sont prises en charge comme prévu. La douche a comme effet de calmer les esprits. La plus grosse partie du groupe part visiter Baumes les Dames (à 7 dans le Sharan de Didier) et les 3 derniers se regroupent dans une chambre pour regarder le match de foot. Ils ont comme mission de sécuriser les vélos dès que la patronne arrive.

Vers 19h (et la défaite du Racing dans les arrêts de jeu du match), on se retrouve tous à Baumes les Dames pour aller dîner au restaurant ‘ La Charleston’. On n’est pas déçu du déplacement : très bon repas, super vins, très bon accueil, belle table, ambiance festive,… On en a pour 50 €/pers, mais cela restera un super souvenir. Le sommeil est immédiat, bien qu’un peu ‘remué’ par les ingrédients de la soirée.

Dimanche 15 septembre 2019 : Hyèvres Paroisse – Thann

Le matin, à l’arrivée à la salle du petit-déjeuner, la patronne joue ‘à la patronne’… Elle essaie de faire de l’humour, mais personne ne rentre dans son petit jeu de reconquête. Le petit-déjeuner est correct, sans plus, mais cher (11 €/pers) pour son contenu.

Le groupe s’élance à 9h30 et longe le Doubs jusqu’à Clerval. On croise de nombreux pêcheurs super équipés, qui passent le WE sur les berges de la rivière. René H. resterait bien avec eux…. A Clerval,  la route prend la direction de Ronchamp (situé entre Belfort et Vesoul) via de petits villages de la Haute-Saône. Le rythme est moyen, les meilleurs traînant en fin de peloton. Veulent-ils préserver Didier et Fabien, qui ne montrent pourtant pas de signe de fatigue particulier ? Le ciel est bleu et le soleil resplendissant. Le paysage est un peu monotone et c’est là qu’on s’aperçoit encore un peu mieux de la chance d’habiter dans une région comme l’Alsace avec les Vosges et la Forêt-Noire à proximité.  

Une petite pause ‘chocolat’ au km 36 entre Senargent-Mignafans  et Athenans Etroitefontaine (il faut les retenir ces noms de village !) vient couper le ‘ronronnement’ du pédalage. Suite à un coup de fil des ‘filles’, il est décidé de faire l’arrêt de midi à un lac se trouvant juste après Ronchamp, un endroit où se déroule une démonstration de vols d’hydravions miniatures. Daniel est obligé de faire demi-tour, lui qui nous attendait déjà à Giromagny, le lieu de rendez-vous initialement prévu.

La nouvelle cible annoncée donne des ailes à certains… Claudine et Patricia ont réservé un très bel emplacement au bord du lac. En attendant Daniel, René A. et Didier s’allongent dans l’herbe et s’endorment…presque. Heureusement que la camionnette arrive avec un frigo réapprovisionné.

Il reste quand même encore 50 km pour arriver jusqu’à Thann et de bons dénivelés en perspective. Didier et Fabien décident de décrocher, surtout qu’ils faut encore récupérer la voiture de Fabien à Ottmarsheim. On reprend donc la route à 5 et avec un rythme qui n’a plus rien à voir avec celui de la matinée. Cette fois-ci, c’est à Roland de souffrir ! Patrick D. est chez lui et il se fait un plaisir de mener la danse. Plus besoin de GPS. Il nous guide à travers ses routes préférées pour contourner Belfort et éviter les grands axes qui mènent vers Giromagny. Il nous fait découvrir la maison aux mille arrosoirs de Bruno le fleuriste à Rougemont le Château et nous fait déguster de très bonnes glaces près de l’étang d’Etueffont.

Les 20 derniers km passant par Bourbach-le-Bas et Roderen sont avalés au pas de charge. On ne remarque même plus les bosses (et mon œil) et en arrivant vers Thann, un sprint écervelé est lancé, comme quoi, il y avait encore des réserves dans toutes les jambettes.. L’hôtel de France avec ses bières Hirsch nous attend les bras ouverts. Avant toutes choses, les vélos sont sécurisés, puis on prend possession chacun de nos chambres.

Etape n° 4 : 120 km et 1 250m de dénivelé (16 km de plus que planifié)

Le repas du soir est pris au restaurant ‘la Demi-Lune’, juste en face de l’hôtel. Les 2 établissements ont des accords de partenariat. Ce qui fait que nous avons droit à un repas demi-pension avec salade de cervelas en entrée, bouchée à la reine (ou escalope pannée / frites) en plat principal et vacherin glacé en dessert ! Que vouloir de plus ? Avec les boissons à 12 €/pers et une chambre individuelle avec PDJ et dîner à 63,50 €/pers, c’est la meilleure prestation qualité/prix du circuit !

Lundi 16 septembre 2019 : Thann – Kaysersberg

Après un petit déjeuner classique, départ de l’hôtel à 9h30 comme prévu. Vu la météo toujours au RDV, on a donné RDV à Daniel au Markstein (Km 36 à 1 200m d’altitude). Il peut prendre tout son temps pour faire quelques courses…

Pour commencer, on emprunte une route forestière qui longe la Thur et qui nous permet d’éviter la Nationale, qui se dirige vers Epinal via le col du Bussang, très fréquentée et hyper-dangereuse. A Fellering, on quitte la vallée de la Thur pour se diriger vers le barrage de Kruth Wildenstein via des pistes asphaltées en très bon état. Le lac du barrage est vide pour cause de travaux et les photos prises manquent de saveur… C’est à cet endroit que la route D27 monte vers le Markstein (14 km avec une pente variable entre 3 et 10%). Patrick D. est à la manœuvre avec René et Domi pas loin derrière. René H. accompagne Roland qui concède le moins possible, mais arrive quand même 10′ après les autres au parking du Markstein où Daniel nous attend fidèle au poste.

Les gourdes remplies et avec le ‘boost’ de quelques barres de ‘chocolat’, l’équipe repart vers le col de la Schlucht en parcourant la célèbre route des crêtes. Le vallonnement est régulier et sans grande difficulté. Juste avant la Schlucht, Daniel nous a trouvé un endroit abrité du soleil et du vent. Aujourd’hui, Daniel nous a gâté : il a acheté des petits bacs avec des produits issus des fermes-auberges de la région : jambon, lard, saucisson, munster, … accompagnés de tomates, cornichons, … Un festin !

On redémarre pour arriver très vite à la Schlucht, où on suit la D61 qui nous amène au col du Calvaire, puis au col du Bonhomme. L’allure est très correcte, d’autant plus qu’à partir du col du Calvaire, la route est plutôt descendante…Arrivés au col du Bonhomme, l’ensemble du groupe s’octroie le droit de déguster une glace, payée par Daniel ! On va pas se plaindre avec un accompagnateur de cette trempe !

Le dernier tronçon n’est qu’une longue descente de 20 km vers Kaysersberg, qu’on atteint bien sûr en un temps record. Très peu de voitures arrivent à nous dépasser !

Etape n° 5 : 100 km et 1 400m de dénivelé

On séjourne à l’hôtel ‘Hassenforder’ (très belles chambres au calme), au nom du célèbre cycliste alsacien Roger Hassenforder, qui avait réalisé 6 tours de France et gagné 8 étapes dans les années  1953 à 1959. Après une petite visite à pied du célèbre village (très touristique), on dîne à la terrasse de l’hôtel où on a droit à un superbe repas local : tarte flambée en entrée, choucroute garnie en plat principal et kouglof glacé en dessert. Avec une demi-pension à 90 € et 10 € de boisson/pers, c’est aussi un séjour qualité/prix qui restera dans les mémoires.

Mardi 17 septembre 2019 : Kaysersberg – Mittelhausbergen

Dernière étape qui doit nous ramener sur Strasbourg via le célèbre Mont St Odile ! On démarre comme d’habitude vers 9h30 direction le Val de Villé en empruntant alternativement la route des Vins et des pistes qui traversent les immenses étendues de vignoble de la région. Ici, les villages rencontrés font partie des plus beaux de l’Alsace : Beblenheim, Ribeauvillé, Bergheim, Rohrschwir, Kintzheim,…

A Bergheim, on fait un stop à la maison Gustave Lorentz pour acheter quelques bonnes bouteilles qu’on veut offrir à Daniel pour sa prestation d’accompagnateur, qui n’est pas évidente du tout. Quand il faut payer de sa personne.. et de sa poche, on a bien droit à une petite faveur. Donc, bien avant la fin de ce résumé, on dit mille fois merci à Daniel d’avoir bien voulu jouer ce rôle ingrat mais si important pour la réussite de la sortie.

Arrivés à Scherwiller, le groupe s’engouffre dans la vallée de Villé en empruntant une route forestière jusqu’à Thanvillé, puis une piste cyclable jusqu’à Villé. A St Martin,  la route vers Breitenbach prend une inclinaison moins sympathique; les 3 cadors (René A, Patrick et Domi) montent tranquillement sans forcer, René H. n’est pas loin d’eux et Roland fait au mieux…. La route passe par le col du Kreuzweg, puis descend vers le Hohwald pour remonter ensuite vers le Mont St Odile. A cet endroit, Daniel nous attend sur le 1er Parking pour casser une dernière fois la croûte. Le ciel est couvert, presque pluvieux et il fait froid. On met des vestes pour se protéger et on ne s’attarde pas longtemps.

La descente vers Klingenthal et Ottrott est toujours un plaisir. Le retour sur Strasbourg se fait ensuite par Bischoffsheim, Ernolsheim sur Bruche, puis par la piste qui longe la Bruche jusqu’à Oberschaeffolsheim. Les routes sont empruntées les yeux fermés, puisqu’ici, on est chez nous !

A l’arrivée à Mittel, on est obligé d’attendre Daniel qui a eu un petit ennui à Rosheim en faisant une marche arrière. Dommage, mais ce sont les risques du métier et il y a plus grave que cela. En fait, le plus important, c’est que tout le monde soit bien rentré sain et sauf, avec l’impression d’avoir fait un beau voyage….

Etape n° 6 : 97 km et 1 200 m de dénivelé