Pour découvrir une autre facette des randonnées cyclistes, il a été décidé, en cette année 2018, de participer à un séjour en Auvergne, organisé par le centre cyclotouriste ‘Les 4 Vents’, implanté au Lieu-dit ‘Les Quatre Vents’, qui fait partie d’Aubusson d’Auvergne, un petit village d’à peine 300 habitants à 15km au sud-est de Thiers. La commune d’Aubusson d’Auvergne est située dans le département du Puy-du-Dôme et est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Le séjour intitulé ‘Au fil de l’eau à vélo’ est planifié du dimanche 22 au vendredi 27 juillet 2018. La proposition à 360 € / pers en chambre double (5 nuitées en demi-pension avec 4 circuits organisés avec accompagnement, plus des casse-croûtes à midi) a beaucoup de succès. Les inscriptions se font très rapidement et en un rien de temps, on se retrouve à 11 participants cyclistes. Le centre offrant par ailleurs des possibilités de sorties en VTT et de randonnées pédestres ainsi qu’une proximité de lieux de villégiature et de détente (lac d’Aubusson, piscine de Courpière, nombreux châteaux, …), 13 autres participants (épouses, compagne et amis des cyclistes) se joignent au groupe initial. On se retrouve donc à 24 ! Cela change effectivement des années précédentes, mais comme le dit l’adage : ‘plus on est de fous et plus on rit’.
Liste des participants :
- René et Chantal A.
- Gilles et Mireille B.
- Patrick et Agnès D.
- Christian et Brigitte G.
- René H.
- Jean et Annie H.
- René K.
- Aloyse R.
- Michel S.
- Fabien et Patricia S.
- Didier et Claudine S.
- Roland et Cathie S.
- Dominique et Josiane V.
- J-Paul W. et Patricia L.
Préparatifs.
Les inscriptions et le paiement des acomptes se font via internet et en relation avec Fabrice Rota, le directeur du centre cyclotouriste. Les cyclistes sont obligés de prendre des licences FFCT pour des histoires d’assurance en cas d’accident qui arriverait lors d’une sortie sous l’égide des ‘4 Vents’.
Pas de réunion préparatrice non plus, tout se règle par mail et par téléphone ! Vive les relations humaines virtuelles….
Quelques jours avant le départ, les participants se répartissent par voiture. Dominique V. récupère en dernière minute, via Facebook, un porte-vélo pour transporter son vélo ainsi que celui de René H.
Dimanche 22 juillet 2018
Il a été décidé que chaque voiture roulait à sa convenance. Mais, pour le fun et pour se commémorer d’anciens souvenirs de footballeurs, on se donne RDV à midi au restaurant Lilly à Digoin (où nous avions déjeuné en 2000 lors de la célèbre épopée des super-vétérans de l’AS Mundolsheim, champion de France FSCT à Limoges). On se retrouve presque au complet (19 sur 24) vers midi dans ce petit restaurant routier.
Les steak n’ont pas la même saveur que lors de notre dernier passage. Un peu déçus, mais pas abattus pour autant, on reprend la route vers 14h pour parcourir les 125 derniers km (distance totale : pas loin des 600 km à partir de Strasbourg). Les premiers arrivent vers 16h. Le temps est magnifique et la météo annonce le très beau temps pour toute la semaine à venir.
La fin de l’après-midi est consacrée à la prise en charge des chambres (on est presque tous logés à la même enseigne), au rangement des vélos dans le garage à vélo sécurisé, à la découverte du lac d’Aubusson, aux premiers apéritifs (le centre sert des ‘amers’, quel soulagement !) et à la présentation du séjour vélo par Lucie (de l’accueil) et Françoise (la 2ème accompagnatrice). On découvre les autres participants. Finalement, il y a 20 cyclistes, dont 11 Alsaciens ou assimilés…..n’est ce pas Patrick ?
Le repas est servi à 18h30 dans une grande salle à manger, où les tables sont disposées comme dans une cantine. Les tables sont complétées au fur et à mesure des arrivées. Les derniers sont obligés de prendre les places qui restent. Cela crée un joyeux mélange et c’est ainsi qu’on peut faire connaissance des personnes des autres groupes.
Le repas est simple et frugal. Il est préparé par une cuisinière adjointe et une aide cuisinière (le cuisinier principal est en arrêt maladie et pas de remplaçant à l’horizon malgré de nombreuses recherches !). Les plats sont servis pour 6 personnes, le vin et ..l’eau sont à volonté. Entrée (en général une salade), plat principal, buffet de fromage, dessert sont au menu tous les jours, avec plus ou moins de bonheur. Mais on ne peut pas demander la lune quand on voit le prix payé pour la pension…
Le repas se termine par des cafés et thés servis à l’accueil par la sympathique Lucie et consommés sur la terrasse, avec une température toujours encore chaude, mais enfin supportable. Roland en profite pour faire goûter à toute l’assemblée présente un cognac XO, très apprécié…
La majorité des personnes rejoignent les chambres vers 22h, le départ cycliste étant fixé à 8h30. La journée a été longue et la suivante se présente sous les meilleures augures.undi 23 juillet 2018
Lundi 23 juillet 2018
Le petit déjeuner est servi sous forme de buffet à partir de 7h15. Le buffet est riche et varié et il y a de quoi rassasier tout le monde. La machine à café électronique est appréciée : elle permet à chacun de choisir son jus préféré. Les oranges sont pressées à la main, mais avec une assistance électrique bienvenue.
Les tables de la salle se remplissent rapidement, certains cyclistes sont encore en plein sommeil…. alors que d’autres sont déjà en tenue de vélo, prêts à démarrer sur les chapeaux de roue ! L’atmosphère est studieuse et chacun(e) se demande à quelle sauce il (elle) va être mangé(e)…
Vers 8h, les premiers sortent les vélos du hangar sécurisé. Les contrôles d’usage sont effectués : pression des pneus, graissage, etc…. A 8h30, tous les cyclistes sont sur le tarmac, prêt au décollage du 1er circuit. François, l’accompagnateur principal, arrive et explique rapidement comment va se dérouler cette première journée.
Le circuit de la journée (94 km, 1 265m de dénivelé) commence par remonter la vallée de la Credogne pour nous conduire sur les hauteurs de la montagne thiernoise en passant par Dorat. A midi, la pause est prévue sur les bords du lac de St Rémy sur Durolle. Le groupe avance tellement bien que nous arrivons au rendez-vous de midi avec une 1/2 heure d’avance ! La camionnette arrive enfin avec un casse-croûte de très bonne qualité (salade niçoise, fromage, fruits, chocolats, friandises, pain frais) mais aussi de l’eau fraîche, du rosé ! et à la fin du café. Que demander de plus, surtout que des tables et des chaises pliantes ont été amenées pour le confort de tous. Abrités sous les arbres, au bord du lac, nous profitons largement de cet arrêt qui permet à tous de recharger les accus.
Vers 14h, nous redémarrons pour entamer le retour en passant par les cols du Frissonet et du Pertuis (942 m d’altitude). Lors des montées, on remarque déjà que certains ont des velléités de grimpeur supérieures aux autres mais on constate aussi que la majorité du groupe est homogène, les filles n’étant de loin pas les dernières. François, l’accompagnateur principal, montre tout son savoir faire en veillant à ce que le groupe ne se disloque pas trop et qu’il ne fasse pas fausse route. Celle qui souffre le plus est la 2ème accompagnatrice Françoise, qui ferme la marche ….avec un écart conséquent, mais qui s’accroche du mieux qu’elle peut. Au courant de l’étape, Fabien ‘attrape le 1er plat’ et plus embêtant, un participant, externe à notre groupe, chute lourdement en touchant la roue d’un coéquipier qu’il suivait de trop près. Il s’en sort avec quelques commotions à la hanche et au bras, qui l’empêcheront le lendemain de participer à la 3ème étape.
Vers 16h15, on arrive sur le site des ‘4 Vents’. Après une douche bienfaitrice, c’est le temps de la récupération, sous différentes formes : s’allonger dans une chaise longue, jouer à la pétanque, suivre le tour de France à la télé, rejoindre le groupe des marcheurs au bord du lac d’Aubusson et se désaltérer avec une bonne bière, etc ….
Concernant le groupe des marcheurs, ils avaient organiser leur journée sous la forme d’une visite de la petite ville de Billom (distante de 30 km), capitale de la « Toscane Auvergnate », connue pour son superbe centre médiéval et qui, ce lundi, avait son marché hebdomadaire. Au retour de leur visite, le groupe a rejoint le lac d’Aubusson à pied pour les plus courageux ou en voiture pour les plus fatiguées.
A 18h30, tout le monde est de retour au centre FFCT, pour le débriefing de la journée avec François et la présentation du circuit du lendemain. Les amer- bières coulent à flot. Certains ont pensé à amener (d’Alsace) des petits accompagnements d’apéritif qui sont les bienvenus. L’ambiance est sereine. Au niveau des cyclistes, tout le monde est rassuré par rapport à son niveau d’aptitude. François annonce d’ailleurs que, vu l’homogénéité du groupe, il n’y aura pas 2 groupes, comme initialement prévu.
Le dîner est servi, comme la veille, vers 19h30. Ce soir, il y a du lapin, dans une sauce plutôt transparente. La faim fait oublier la qualité du repas… Parmi les convives se trouve un groupe de randonneurs belges, à qui Christian G. rappelle régulièrement que la France est championne du Monde ….. Le café et les thés sont accompagnés ce soir d’un petit schnaps offert par Christian G., qui a amené 2 bonnes bouteilles distillées par Nusbaumer dans le val de Villé. Les petits verres en plastique, achetées par Cathie en courant de journée, ont beaucoup de succès, même chez les ‘Hassebeck vom Innere’.
Photos de la journée des cyclistes
Photos de la journée des marcheurs :
Mardi 24 juillet 2018
Le circuit du jour est intitulé ‘au fil des ruisseaux de Chaméane et du Miodet’, un parcours au cœur du Livradois. Au sortir de Courpière, la route s’élève assez rapidement pour nous conduire au château de Mauzun, l’occasion de faire quelques belles photos de groupe. La route reste en altitude moyenne pour rejoindre Sauxillanges, puis monte vers St Genès la Tourette, située à 800m de hauteur. Le peloton s’étire naturellement. C’est sur cette portion du parcours qu’un participant, externe à notre groupe, chute lourdement en touchant la roue d’un coéquipier qu’il suivait de trop près. Il s’en sort avec quelques commotions à la hanche et au bras, qui l’empêcheront le lendemain de participer à la 3ème étape.
François avait demandé un regroupement à l’entrée de St Genès, mais les premiers arrivés continuent sur leur lancée, provoquant un éclatement du groupe qui aura toutes les peines à se reformer. François et Roland attendent les 2 derniers ‘perdus dans la nature’ au village de Condat lès Montboissier : il s’agit de Marc, qui survole les débats et de René K., ce dernier croyant fermement que le groupe allait se détourner pour le récupérer !
Le repas de midi est pris à l’entrée de St Dier d’Auvergne. Les 4 retardataires complètement exténués rejoignent le restant du groupe déjà bien attablé. La fin de l’étape se fait sous une chaleur accablante. Les compteurs affichent 100 km et 1 400 m de dénivelé. En conclusion, une belle étape, plus dure que la veille, mais sans incident majeur, sur des petites routes peu fréquentées et avec un temps magnifique. Que demander de plus.
Aujourd’hui, les marcheurs se sont divisés en 2 sous-groupes : les plus aguerris ont entrepris une marche d’une vingtaine de km sur les hauteurs du lac d’Aubusson alors que les autres ont visité le château d’Aulteribe, qui possède une remarquable collection de meubles et de tableaux originaux et préservés. Puis regroupement au lac d’Aubusson pour un bain de soleil bien mérité.
La soirée est identique à la veille, à la différence près, que le digestif est ce soir offert par Jean H. qui sert tous les convives avec du schnaps qu’il a distillé lui-même ! Peu de gens résistent à l’envie de goûter à cet élixir typiquement alsacien.
Photos de la journée des cyclistes :
Photos de la journée des marcheurs :
Mercredi 25 juillet 2018
La 3ème sortie vélo de notre séjour est annoncée comme une étape de transition, pour récupérer des 2 journées précédentes et pour bien préparer la dernière, qui devrait être la plus difficile. Pour les marcheurs, c’est aussi une journée un peu spéciale, puisque le groupe se divise aujourd’hui en 3 entités avec des programmes très différents les uns des autres, mais on verra cela plus loin….
L’étape d’aujourd’hui s’intitule ‘entre Dore et Allier’, un agréable parcours en plaine de Limagne, donné pour 107 km et 900m de dénivelé, ce qui n’est pas rien pour un jour de repos ! L’ensemble du tracé se situe à l’ouest de Courpière et de Thiers. Dès les premiers lacets qui descendent vers Courpière, Fabien ‘attrape un plat’. Encore lui ! François lui aide à réparer, mais cela prend un peu plus de temps parce que la première chambre à air de rechange rend l’âme lors du montage.
Lors du premier regroupement à un croisement dans Courpière, Roland est renversé par son frère Didier, un peu tête en l’air sur ce coup ! Plus de peur que de mal : le poignet a pris un coup, mais seuls sont visibles quelques égratignures à la main droite. On redémarre, mais la journée est mal engagée ! La route est, comme prévue, un peu moins vallonnée et le groupe avance relativement vite. Mais vers 10h30, Fabien attrape à nouveau plat. Cette fois-ci, on est obligé d’attendre la camionnette, qui tous les jours nous amène le repas de midi, pour nous dépanner avec un pneu neuf. Françoise, qui est aujourd’hui au repos forcé (imposé par François), est toute contente de nous apporter le matériel de rechange.
Le retard devient important par rapport au planning prévisionnel et François décide de couper le circuit initial pour ne pas être entièrement hors délai, notamment pour le repas de midi. Ce dernier est pris sur un espace aménagé, en bordure d’un lac, à proximité de Puy-Guillaume. La bonne humeur est toujours présente, malgré les petits aléas de la matinée. Le beau temps y est pour beaucoup. Le repas y participe aussi, puisqu’il est toujours très complet et d’excellente qualité.
La fin de l’étape est marquée, comme les jours précédents, par une accélération de la tête du peloton, comme s’il s’agissait d’une course avec un vainqueur d’étape. Le site des ‘4 Vents’ se trouvant sur un point culminant de la région, mêmes les derniers km ne sont pas de tout repos. Malgré le raccourci, la journée se solde avec 97km de pédalage et 700 m de dénivelé.
Pour en revenir aux ‘marcheurs :
- Gilles, J-Paul, Claudine et les 2 Patricia ont profité de la présence d’un couple d’experts pour faire une initiation au VTT électrique. Les engins loués par le centre cyclotouriste sont des modèles haut de gamme (5 500 € l’unité). L’expérience a enthousiasmé les 5 pratiquants, à tel point que certains sont convaincus de la nécessité d’acquérir ce type de vélo, peut-être un modèle un peu moins sophistiqué….
- Cathie, Mireille, Annie, Brigitte et Aloyse ont décidé de consacrer une bonne partie de la journée à la visite de Thiers, la capitale de la coutellerie. Là aussi, le retour est positif, le seul bémol étant que l’intérêt touristique de la ville est visiblement en train de décliner.
- Chantal, Josiane et Agnès ont planifié une marche de costauds : …. Elles en reviennent fourbues, mais hyper contentes de leur exploit.
La soirée est conviviale et arrosée comme les jours précédents. Lors du débriefing avec François, on sent une petite tension pour le lendemain qui est annoncé comme étant une étape très difficile, mais avec la possibilité de choisir entre 2 parcours…
Photos de la journée des cyclistes :
Photos de la journée des marcheurs :
Jeudi 26 juillet 2018
C’est l’étape qui doit marquer les esprits. Elle s’intitule ‘des gorges de la Faye aux sources du col du Béal’ avec une ascension finale de 14km pour le parcours le plus dur, sachant qu’il existe une alternative pour ceux qui redoutent de trop pénaliser le groupe. Les marcheurs ont décidé de retrouver les cyclistes à l’arrivée du col, pour les encourager mais aussi pour partager avec eux le menu du jour, une spécialité (jambon à l’os cuit au foin) servie dans la ferme auberge située à cet endroit.
Le départ est pris à 8h30 comme tous les jours. François devant et Françoise derrière avec un e-bike pour accompagner ceux qui emprunteront le trajet alternatif. Le temps est toujours aussi radieux. Le groupe est au complet et très motivé. La première partie de l’étape est commune jusqu’à Baraduc. François se positionne au croisement où se fait la séparation des 2 parcours. 16 coureurs choisissent le tronçon plus ardu, 6 le trajet moins difficile. René H. loupe l’intersection et se retrouve avec le 1er groupe, ‘malgré son plein gré’.
A peine séparés, la route la plus longue redescend longuement vers Vertolaye. Au milieu du village, on fait une halte pour faire un point avec François, prendre quelques sucreries (ou ingrédients similaires), puis s’élancer vers le col du Béarn. A partir de ce endroit, la route ne fait que monter sur 14km avec 8% de dénivelé moyen ! Les grimpeurs sont à la fête et cela se remarque très rapidement. Le groupe éclate très vite, la différence avec les meilleurs étant flagrante et surtout, c’est aujourd’hui qu’on va définitivement voir qui sont les plus forts ! Les seuls frustrés sont François, qui doit accompagner le dernier du groupe et René H. qui n’avait pas pensé être à pareille fête en ce jour. Pendant la montée, on se fait dépasser allègrement par des jeunes adolescents qui s’entraînent et pour qui, cela semble une simple formalité….
Le 2ème groupe composé de Dominique (sous-entraîné et fatigué par les premières étapes), Didier (pas dans son assiette en ce jour), Fabien (qui ne pouvait laisser son pote tout seul), Françoise en e-bike et 2 autres participantes arrivent normalement en premier au col de Béarn. Ils sont attendus par les marcheurs, qui après une balade sur les hauteurs, sont là à point nommé pour applaudir l’arrivée des forçats de la route.
A peine descendus de leur monture, ils voient arriver dans l’ordre Marc (le champion de 49kg !), Patrick (notre champion des Vosges), Gérard (le Parigo), René A. (le champion de notre groupe d’Alsaciens), Michel (le pâtissier du Kammerzell), René K., Roland, Christian, d’autres participants puis René H. et enfin Jean H., au grand dam de Annie qui croyait ne plus le voir venir…. et bien sûr François qui n’avait même pas réussi à transpirer !
Après les photos d’usage devant le panneau du col de Béarn (1 390m), tout le monde se met à table pour savourer une bonne bière et surtout le plat du jour : le fameux jambon au foin, présenté par le patron. Et effectivement, le repas fait l’unanimité : le jambon est bien cuit, mais a gardé son jus et est imprégné de l’odeur des herbes du foin.
On reprend le chemin retour avec beaucoup moins d’envie qu’en début de matinée, mais en sachant que la route serait plutôt en pente descendante (tiens donc !). On emprunte une plus petite route, plus sinueuse, plus étroite et moins fréquentée. Ça descend vraiment vite et c’est un vrai régal. Malheureusement, lors d’un dépassement un peu hasardeux, Christian G. est frôlé par René K. et il perd l’équilibre. Il tombe sur le dos, les quatre fers en l’air. La roue avant déjante sous l’effet du choc. Christian se relève complètement abasourdi, en colère, mais, heureusement, sans casse apparente. François lui répare sa roue et il peut, tant bien que mal, reprendre le chemin du retour. L’ambiance est plombée et René K. dans ses petits souliers….
La fin du parcours est anecdotique. On arrive aux 4 Vents en roue libre. On réalise que les 4 sorties sont déjà réalisées. Certains sont contents que cela se termine (n’est ce pas Domi ?), d’autres aimeraient bien continuer…
Au retour, le groupe des marcheurs en profite pour faire un peu de tourisme avec notamment la visite d’un atelier de fabrication de crayons.
La soirée est consacrée à préparer la fin du séjour. Chaque participant règle ses frais, notamment les notes de bar (heureusement que les tarifs étaient ceux d’une association). Lors du débriefing final, l’ensemble du groupe offre une enveloppe à chacun des accompagnateurs pour leur dévouement et leur gentillesse. Une mention spéciale est à décerner à François qui s’est montré d’une humeur égale durant toutes les sorties avec un savoir faire sans pareil. Françoise, quant à elle, a été très touchée par le geste, en nous confiant que c’est la première fois que cela lui arrive en 15 ans de présence dans l’association.
Christian G a de fortes douleurs au niveau de tout son dos. Brigitte le conduit à l’hôpital de Courpière, qui malheureusement est surchargé. Jean H., secouriste expérimenté, rassure cependant Christian en diagnostiquant de fortes contusions, mais pas de fractures. Par la suite, Brigitte nous enverra des photos du dos de Christian qui prendra toutes les couleurs de l’arc en ciel… Beaucoup de douleurs, mais heureusement rien d’irréparable. Mais ce genre d’accident laisse songeur, surtout ceux qui organisent des sorties …où se retrouvent leur famille et leurs meilleurs amis.
Photos de la matinée cycliste :
Photos du groupe à midi, puis des cyclistes après le repas:
Photos des marcheurs :
Vendredi 27 juillet 2018
C’est le jour du retour au bercail. Les salutations sont chaleureuses entre tous les participants. Après le petit-déjeuner, les départs se font plus ou moins rapidement en fonction des impératifs de chacun. Dominique démarre le premier parce que Josiane doit travailler de nuit. Puis, les autres suivent, la majeure partie rentrant directement, quelques uns séjournant 1 ou 2 jours supplémentaires dans la région.
Conclusion : vivement la prochaine sortie !!!
PS : Merci aux contributeurs de photos, avec mention spéciale à Didier car sans lui, il n’y aurait pas de photos de cyclistes en pleine action.